Ce bouquin est surprenant à plus d’un titre.
D’abord, il se lit comme un polar, plutôt agréable et bien écrit, mais un polar dans lequel, finalement, l’intrigue policière n’aurait que très peu d’importance. Car je ne pense pas que l’histoire telle qu’elle est racontée soit le fond réel du livre.
D’ailleurs, écrire un résumé en à été très dur, car ce
n’est pas ce qui reste de la lecture de ce livre (je me suis donc très largement inspiré de la quatrième de couverture, après tout, elle est là pour ça).
Mais ensuite, à mesure de la lecture, il y a plein de choses qui apparaissent.
En premier lieu, ce bouquin laisse une immense impression de mal de vivre, de lassitude, de la part d’une jeunesse à qui tout ou presque sourit. Ces deux matheux sont visiblement intelligents, Sam a un boulot, des compétences... mais aucun d’entre eux ne trouve d’autre motivation que la drogue pour continuer. Jusqu’au départ, mort pour Jules, changement de vie pour Candy, questionnement ou quête pour Sam.
Ensuite, il y a ces quelques explications, qui n’en sont pas vraiment, plutôt des illustrations, ce cet état de fait : les coupures de secteur partielles, puis totales d’Auckland m’ont fait penser à des blessures physiques...
Et ce métier très particulier (recouvreur de données informatiques), à la limite entre le légal et le bizarre, qui permet à Sam de fouiller dans la vie des gens, de décider ce qu’il mettra en lumière ou pas, lui donne un pouvoir de vie ou de mort sur ses clients, en fit. Sam est un Dieu désolé, qui s’aperçoit que le monde dans lequel il vit est en dérangement.
Et donc qui essaye de changer. La question est de savoir s’il va y arriver. Mais pour ça, il faut que vous lisiez ce livre.
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