Ce roman est considéré comme « THE » livre des années 80, un classique qu’il faut avoir lu. Et comme souvent avec les livres cultes je pensai avoir le temps de le lire plus tard mais aussi j’avais un peu peur de ce gros volume ; vais-je arriver au bout, c’est long 800 pages, est-ce aussi bien qu’on le dit ?
J’avais tort, ce roman est captivant dès les premières pages. Il y a tellement dans ce livre qu’il semble impossible de le commenter.
Garp quasiment né sans père, élevé par une mère féministe par défaut, Jenny voulait simplement faire ce qu’elle voulait : un enfant sans concupiscence, Garp est un père extraordinaire, il joue tous les rôles. Mais c’est un père angoissé qui veut éloigner tous les dangers menaçant ses petits. Un peu comme sa mère l’a fait pour lui, être infirmière dans la grande école pour lui en assurer l’accès, lui choisir la lutte comme sport parceque la salle est capitonnée...
Helen la femme de Garp, elle, est élevée par son père...
Et Sylvain a raison, les histoires sont organisées, tellement bien organisées que çà dérape ; il arrive toujours un grain de sable qui fait basculer le tout avec des enchainements dramatiques, violents.
Sans oublier la place accordée aux femmes, le ridicule de certaines organisations féministes...
J’ai ri, j’ai adoré.
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